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Impact du tabac sur la cicatrisation

Le tabac est un ennemi notoire de la cicatrisation, affectant négativement le processus de guérison du corps. Comprendre son impact peut aider les infirmières à mieux conseiller et soutenir leurs patients dans le cadre des soins des plaies.

Impact du tabac sur la cicatrisation

Les effets de la fumée du tabac sur la plaie

Le monoxyde de carbone (CO) présent dans la fumée du tabac est un véritable saboteur de l’oxygénation des tissus. Sa préférence pour l’hémoglobine, 240 fois supérieure à celle de l’oxygène, même en faible quantité, entrave sérieusement l’acheminement de l’oxygène vital. Parallèlement, la nicotine agit comme un frein sur le flux sanguin, réduisant ainsi l’apport des nutriments essentiels à la cicatrisation des tissus.

Conséquences du tabac sur la cicatrisation

Fumer multiplie par 2,5 le risque de rencontrer des problèmes de cicatrisation, selon un rapport de l’OMS de 2020. Les fumeurs sont également deux fois plus susceptibles de souffrir d’infections post-opératoires. De plus, ils présentent un risque 1,6 fois plus élevé d’être transférés en soins intensifs après une intervention chirurgicale.

Le sevrage tabagique est la solution optimale pour une bonne cicatrisation

L’arrêt du tabac s’impose comme la meilleure solution pour favoriser une cicatrisation efficace. Les poumons ayant la capacité de se régénérer, arrêter de fumer le plus tôt possible est fortement conseillé. Cesser de fumer avant 30 ans augmente presque la garantie de retrouver une espérance de vie équivalente à celle d’un non-fumeur.

Les Traitements de Substitution Nicotinique (TSN), tels que les gommes à mâcher et les patchs nicotiniques, peuvent faciliter ce processus. Participer à des initiatives collectives comme le “Mois sans tabac” en novembre peut quintupler les chances de succès. En cas de besoin d’assistance, le numéro 39 89 et le site tabac-info-service.fr offrent un soutien téléphonique. En outre, l’accompagnement par des professionnels de santé spécialisés, comme les tabacologues, addictologues ou psychologues, peut être d’une aide précieuse.

Conclusion

En tant qu’infirmière, encourager et accompagner les patients dans leur sevrage tabagique est un pas crucial vers une meilleure cicatrisation et une santé globale améliorée.

Découvrez les recommandations de la HAS sur les maladies liées au tabac.

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